Annick Chartreux

Annick Chartreux a toujours montré un grand intérêt pour la mise en musique de textes qu’elle choisit par « coup de cœur », dans toutes les époques, de Matsuo Bashô, poète japonais du XVIIe siècle, à Norge, poète belge surréaliste, en passant par Catherine Pozzi, Louise Labé, Arthur Rimbaud (rouge), Adonis (poèmes de l’amour et de la mort), Philippe Forget (Z’arbres), pour n’en citer que quelques-uns.

Ces poèmes deviennet alors cycles de mélodies ou mélodrames (« Ce soir l’ombre joue avec le mur » - Nata Minor), ou encore cantates profanes (ballades de Fraçois Villon ou « Donnez-moi la mémoire » sur des poèmes d’enfants juifs du camp de Térézin, assassinés à Auschwitz).

Les accompagnements de quelques-unes de ces œuvres sont parfois peu usités (3 cors et percusssions - Villon) ou jamais associés comme « Au loin la lune et les fumées pour le thé » - haïkus de Bashô (pour koto, ondes Martenot et orchestre à cordes - 2014).